Les élections présidentielles se terminent, les élections législatives se préparent déjà, et dans leurs sillages toujours autant de déchirures, diatribes et invectives stériles.

La croix des bretons
Les élections présidentielles se terminent, les élections législatives se préparent déjà, et dans leurs sillages toujours autant de déchirures, diatribes et invectives stériles.
Avec la parution de ce nouveau numéro de Mai 2022, notre journal fête sa première année complète de parution : Deiz ha bloaz laouen ! C’est l’occasion de tirer une première leçon de cette année complexe mais riche d’enseignements pour ce pari fou de faire revivre cette presse catholique bretonne qui, depuis des dizaines d’années maintenant, s’était éteinte.
L’inflation normative, c’est-à-dire l’augmentation exponentielle du nombre de lois de notre Pays, est depuis longtemps devenue ingérable.
« Crois et tu comprendras ; la foi précède, l’intelligence suit. »
Cette citation de Saint Augustin peut paraître atypique, d’un autre temps : notre esprit actuel n’a-t-il pas l’habitude de raisonner, d’analyser, d’étudier minutieusement tous les axiomes de référence avant d’accorder une confiance d’abord tempérée aux Vérités présentées, fussent-elles d’une personne d’Autorité ?
Comme prévu, l’effervescence politique a commencé en Janvier. Programmes, discours, réunions publiques et autres exercices politiques vont désormais rythmer nos quotidiens, que ce soit par la voie médiatique ou simplement dans nos échanges entre collègues, familles ou amis.
La Sainte Vierge Marie a toujours eu, dans les cœurs bretons, une place toute particulière. Notre Dame de Pitié, d’Espérance ou de Bon Secours, les bretons ont depuis toujours trouvé en Marie un réconfort dans les moments les plus difficiles, dans les tempêtes spirituelles comme dans les moments de doute.
Dans l’ensemble des fêtes et traditions populaires, Noël a toujours eu une place toute particulière. Jour où riment convivialité et spiritualité, traditions et recueillement, Noël a toujours été le creuset de belles coutumes populaires en France, qui donnent cette odeur si spécifique à l’approche de la Fête de la Naissance du Christ.
urgiques, théologiques ou encore philosophiques. Jansénisme ou jésuite, ultramontanisme ou gallicanisme, Réforme ou Contre-Réforme, pour n’en citer que quelques exemples célèbres.
« Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents »
Cette belle citation de Bernanos souligne, fort à propos, deux points fondamentaux qu’un Abbé Perrot avait également, à sa manière, souligné : c’est par le courage et l’ardeur d’une jeunesse dévouée que les plus beaux défis sont relevés ; il n’y a pas de plus beaux idéaux que ceux d’une jeunesse exaltée. Hérauts d’une Foi rayonnante, ces jeunes portent ainsi le dynamisme de l’Eglise, de la Bretagne. Si eux s’arrêtent, c’est tout l’édifice qui se fragilise et il ne faut qu’une ou deux générations pour qu’il ne s’écroule. Et il n’en faut pas davantage pour qu’il ne tombe, in fine, dans l’oubli général.
Depuis quelques mois, les combats éthiques, moraux et sociaux s’enchaînent sans discontinuer, avec dans leur suite les risques de divisions, de fractures profondes au sein d’une société déjà fragile.