Comme souvent, il est bon de faire un pas de recul pour pouvoir poser quelques réflexions sur notre situation actuelle, au regard des leçons de l’Histoire. La Chouannerie, sur ce point, est éclairante à plus d’un égard

La croix des bretons
Comme souvent, il est bon de faire un pas de recul pour pouvoir poser quelques réflexions sur notre situation actuelle, au regard des leçons de l’Histoire. La Chouannerie, sur ce point, est éclairante à plus d’un égard
Né le 5 Octobre 1827 à Vitré, Arthur de la Borderie grandit au sein d’une famille de petite bourgeoisie et démontre rapidement un grand intérêt à l’Histoire grâce aux cours de l’historien breton Julien-Marie le Huërou au Collège Royal de Rennes.
« Crois et tu comprendras ; la foi précède, l’intelligence suit. »
Cette citation de Saint Augustin peut paraître atypique, d’un autre temps : notre esprit actuel n’a-t-il pas l’habitude de raisonner, d’analyser, d’étudier minutieusement tous les axiomes de référence avant d’accorder une confiance d’abord tempérée aux Vérités présentées, fussent-elles d’une personne d’Autorité ?
Si la figure du prêtre breton au courage exemplaire a magnifiquement été incarnée par l’Abbé Perrot au début du XX°Siècle, celle du prêtre breton poète, philosophe et penseur trouve un écho tout particulier dans la figure de l’Abbé Louis Augustin Le Floc’h, Loeiz ar Floc’h, « Maodez Glanndour ».
Peut-on parler de la Foi bretonne, de l’Histoire de la Bretagne sans évoquer le nom et la personnalité du Père Yann-Vari Perrot (Jean-Marie Perrot) ? Figure controversée de l’Histoire de la Foi bretonne par ses prétendus choix pendant la Seconde Guerre Mondiale et son attachement viscéral à la Bretagne, le Père Yann-Vari Perrot a beaucoup apporté à la sauvegarde de la Foi bretonne, au travers du Bleun-Brug comme du journal Feiz ha Breiz, et des innombrables belles œuvres qu’il a entreprises pendant son ministère sacerdotal.