La question de l’Intercession des Saints, c’est-à-dire la demande spécifique d’intervention d’un Saint en faveur de notre prière, reste assez complexe pour bon nombre de nos contemporains.

La croix des bretons
La question de l’Intercession des Saints, c’est-à-dire la demande spécifique d’intervention d’un Saint en faveur de notre prière, reste assez complexe pour bon nombre de nos contemporains.
Notamment chantées lors de la fête de la Toussaint, les litanies des Saints forment des prières très particulières, sollicitant auprès des Saints de Dieu leur intercession pour notre protection et leur bénédiction
Dans son ouvrage Mellezour an Eneour (Miroir de l’âme), Jean Luis Rozec rappelait : « Ar bobl, end-eeun, a gar deski dre al lagad ha dre ar skouarn. An dud gouiziek kement all, pe n’eo ket gwir ken krenn-lavar ar skiant-furnez : « Eus an diañvaez e teu kement tra a zo er spered »
Rites jadis incontournables de villes, villages et campagnes, les Rogations (du latin rogare, demander) datent de la fin du V°Siècle, lorsque l’évêque de Vienne Saint Mamert confia à Dieu la bénédiction des fruits de la Terre et la protection contre les catastrophes.
La place de la Foi catholique dans la sphère publique est un sujet récurrent au sein des communautés catholiques. En Bretagne plus précisément, cette question englobe même nos Pardons, processions ou encore nos chapelets sur la voie publique.
Jusqu’à la fin du XX°Siècle, toutes les régions de France avaient leurs traditions de Noël, ces petites coutumes atypiques et parfois drôles qui réjouissaient les plus jeunes, sous l’oeil heureux des parents et grands-parents qui voyaient non seulement la perpétuation de ces belles traditions, mais également de beaux souvenirs se créer.
Quel breton ne passe pas quotidiennement devant une croix, un calvaire ou encore une chapelle ? Tels d’innombrables Salve d’un immense rosaire de granit, ces symboles de la piété bretonne font aujourd’hui partie de notre décor, du paysage typique de notre Bretagne.
Bonjour M.Caouissin, merci d’avoir accepté cet échange. Pourriez-vous vous présenter en quelques mots pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas ? Aumônier militaire catholique de métier, je suis marié et j’ai 5 enfants. Issu de l’hôtellerie-restauration puis du monde du spectacle, je me suis mis au service de l’Eglise en 2008. J’ai fais partie …
Dans son message à l’occasion du VII°Centenaire de la Naissance de Saint Yves, Saint Jean-Paul II écrivait ces quelques lignes, qui trouvent une résonance particulière aujourd’hui.
Dès qu’il est question de la défense de la langue, culture ou histoire bretonne, le couperet du « repli identitaire » n’est jamais loin.