Saints Donatien et Rogatien
Bretons dans la Cité

Honorer les martyrs, preuves de la Puissance de la Grâce

Le Samedi 29 Mai, le Diocèse de Paris organisait une procession en hommage aux martyrs catholiques de la Commune, assassinés 150 ans plus tôt pendant la Semaine sanglante par les Fédérés, sur ordre de l’anticlérical procureur de la Commune Raoul Rigault. Otages parce que catholiques, persécutés parce que clercs, 10 ecclésiastiques seront exécutés le 26 Mai 1871, dont l’abbé Pierre Olivaint ou encore l’abbé Henri Planchat, prêtres au dévouement reconnu au service des plus pauvres.

Cette procession, officielle et autorisée par les autorités, fut pourtant violemment attaquée par des activistes d’extrême gauche, « héritiers spirituels » des anticléricaux communards. Point déjà trop habituel : peu ou pas de réaction officielle de la part des politiques et journalistes… Mais quelques jours à peine après ces violences, une tribune publiée par quelques catholiques sur le journal La Croix fustigeait « l’aberration spirituelle et politique » de l’hommage aux martyrs avec, en toile de fond, une idéalisation à peine voilée de la Commune qui « partagerait des affinités avec les concepts fondamentaux de la Doctrine Sociale de l’Eglise ».

De nombreux points de réponse ont déjà été apportés par Mgr Aupetit ou encore l’Abbé Grosjean, mais deux points d’attention méritent d’être soulevés : la relativisation du martyr en lui-même, et l’hommage qui leur est rendu. Exécutés parce que catholiques, martyrs pour leur Foi, ces prêtres ont donné leur vie pour leur fidélité au Christ et non pour des prétendues accointances politiques.

L’exemple du Père Planchat illustre parfaitement bien ce point : Aumônier du Patronage Sainte Anne créé en 1845 pour les ouvriers du meuble, il brillait par son dévouement auprès des jeunes parisiens, auprès des plus pauvres.

Vouloir relativiser le martyr de ces prêtres en voulant les placer dans l’ensemble des victimes de la Commune, c’est oublier un point fondamental : ces martyrs étaient non seulement innocents de tout crime, mais surtout étaient des exemples de charité chrétienne, tués non pas par rébellion face à un Etat de Droit mais massacrés par pur anticléricalisme.

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