Participation civile
Bretons dans la Cité

La Participation civile, conséquence de la subsidiarité

Le principe de subsidiarité, organisation hiérarchique des différents corps sociaux qui concilie responsabilité, soutien et liberté pour l’ensemble de la Société, a toujours été défendu par le Magistère comme principe d’organisation sociétale. Toutefois, ce principe est indissociable de la participation nécessaire de l’ensemble des citoyens, que ce soit dans la vie culturelle, économique, sociale ou politique : « La participation est un devoir que tous doivent consciemment exercer, d’une manière responsable et en vue du bien commun »

Comme l’explique le Catéchisme de l’Eglise Catholique, cette participation commence d’abord par la responsabilité dans les tâches du quotidien, dans les missions d’éducation familiale ou simplement par la conscience appliquée au travail. Le devoir du Scout commence bel et bien à la maison, et à plus forte raison encore, celui du citoyen qui, en réalisant consciencieusement ces tâches, participe au bien d’autrui et à la société. De fait, quel serait le sens de la responsabilité pour un homme ou une femme qui délaisserait son rôle de père ou de mère pour lui préférer des engagements associatifs ou politiques ?

« La conscience que le travail humain est une participation à l’œuvre de Dieu doit, comme l’enseigne le Concile, imprégner même «les activités les plus quotidiennes. Car ces hommes et ces femmes qui, tout en gagnant leur vie et celle de leur famille, mènent leurs activités de manière à bien servir la société, sont fondés à voir dans leur travail un prolongement de l’œuvre du Créateur, un service de leurs frères, un apport personnel à la réalisation du plan providentiel dans l’histoire» »

Mais cette nécessité d’engagement se retrouve également dans les autres pans de la société, à commencer par l’éducation, la culture et les liens sociaux. Sur ces points, c’est la mise en avant du service, de l’altruisme, de l’humilité et de l’espérance qui doivent répondre aux tentations individualistes et du repli sur soi. Aujourd’hui, bon nombre d’associations culturelles, sportives ou caritatives tentent de conserver ces belles valeurs pour les mettre au service de la société, mais s’appuient souvent sur une trop frêle poignée de bonnes volontés. Ainsi, la participation civile peut-elle simplement se concrétiser en contactant les comités des chapelles à proximité, offrir un coup de main annuel pour la réfection d’une chapelle, la préparation du Pardon et des festivités liées,…

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