Il est de coutume de lier ces deux vertus fondamentales, solidarité et charité, au point d’en oublier parfois leurs différences et complémentarité, en considérant la charité de facto solidaire ou la solidarité de facto charitable.

La croix des bretons
Il est de coutume de lier ces deux vertus fondamentales, solidarité et charité, au point d’en oublier parfois leurs différences et complémentarité, en considérant la charité de facto solidaire ou la solidarité de facto charitable.
Depuis quelques mois, les combats éthiques, moraux et sociaux s’enchaînent sans discontinuer, avec dans leur suite les risques de divisions, de fractures profondes au sein d’une société déjà fragile.
Dès l’Encyclique Rerum Novarum, l’Eglise a souhaité souligner l’importance de la subsidiarité dans l’organisation sociale de cité (Politikos), c’est-à-dire une organisation hiérarchique des différents corps sociaux pour pouvoir concilier responsabilité, soutien et liberté pour l’ensemble de la Société.
La question de la charité chrétienne a souvent fait débat au sein de l’Eglise et continue d’être parfois mal comprise, que ce soit au sein de la communauté catholique comme par le reste de la société.