Fléau de notre ère, ravage des consciences, l’insipidité verbale continue de frapper quotidiennement, aseptisant le verbe et le phrasé par une consternante mièvrerie. Au multiséculaire « Joyeux et Saint Noël » est aujourd’hui préféré l’insipide « Bonnes fêtes de fin d’année », et la simple évocation de la dimension religieuse de la Sainte fête de Noël vaut à l’outrecuidant son pesant de signalisation, dénonciations et vendetta consternantes.
